D'une expo à l'autre

Je vous l'ai annoncé dans un article précédent [Une expo qui vaut le détour], le photographe Eric Boudet vous invite à fêter dignement la fin de son expo au Cercle de l'indépendance à Puyricard le jeudi 31 octobre à partir de 18h30.
Les infos en +  Vous pourrez goûter aux préparations de Serena, qui nous ravit à chaque fois de ses recettes italiennes: un apéritif vous sera offert.
Tout en vous jetant sur les toasts avec l'élégance et la discrétion appropriées, vous assisterez à la présentation de la prochaine exposition d'Eric qui se tiendra sur Marseille prochainement. Pour nous en donner un avant-goût, il nous fait découvrir dès à présent certaines photos emblématiques de ses recherches actuelles:



 
...Et il nous en parle:
 
PHOTOGRAPHIER C'EST "ECRIRE LA LUMIERE"
Lorsqu'on réalise une photographie de façon traditionnelle, on ne fait que capturer de façon statique ce qui baigne dans la lumière. La lumière elle, est invisible à l'oeil nu. Ce n'est que sa réflexion sur notre environnement que l'oeil et le capteur perçoivent et figent y compris lorsqu'on croit la voir sous forme de rayons transperçant les nuages ou les branchages d'un arbre : il ne s'agit de que de la réflexion de la lumière sur les particules de poussière ou d'eau, mais elle-même reste invisible.
En photographiant de façon différente en combinant mouvement de l'appareil photo, vitesse d'obturation et du geste, lumière et couleurs, il est possible de rendre visible la lumière en l'opacifiant plus ou moins. En observant le flou de façon détaillée, on se rend compte de la richesse des propriétés optiques de la lumière. Cette vision photographique permet de relier le sujet à son environnement et à ce qui fait que les deux sont visibles et dissociables. Formes, lumière et couleurs se mélangent, se fondent pour ne faire plus qu'un seul sujet. C'est pour le photographe une première remise en question de la dualité.
Photographier de la sorte revient à peindre ou dessiner la lumière et non uniquement à "écrire" les objets qui se détachent d'une page invisible. Pour comprendre la lumière, il faut maîtriser le net et étudier le flou. Il n'y a qu'une sorte de netteté photographique et cinq sortes de flous au moins. Une invitation à la peinture plutôt qu'à la capture.

C'est tout cela que le photographe aura plaisir pendant un moment raisonnable (verre dans une main et toast dans l'autre) à vous raconter, photos à l'appui.
 
Cercle de l'indépendance, 7, rue Principale, Puyricard (près de la place de l'église)

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